Les mythes fondateurs
Au commencement est Te Kore, le Néant total. Puis vint Te
Po, la Nuit, immensément noire et longue. Enfin Rangi-nui, le ciel ( le Père )
s’unit à Papa-tuanuku, la terre ( la Mère ) et ainsi apparaît le monde. Puis
naissent de nombreux enfants, tous des gardiens de quelquechose : de la
forêt, des oiseaux, de la guerre puis des hommes, du vent, de la mer, des
poissons …
Mais, au fil du temps, les enfants se lassent de l’obscurité
constante de l’étreinte de leurs parents et décident de les séparer. C’est Tane
qui, lentement, tel un puissant kauri, les épaules sur la terre, les pieds
arc-boutés contre le père sépare Rangi de Papa.
Et la lumière fut. Rangi pleure la disparition de sa bien-aimée, la
pluie tombe sur Terre pour la 1ère fois, les océans se remplissent,
Tu coupe les derniers liens entre ses parents, répandant le sang, l’ocre qui
colore de nombreux paysages de NZ...
La colonisation maorie
La découverte de la NZ est la dernière grande étape des
prodigieux voyages d’exploration entamés voilà 4000 ans par d’extraordinaires
marins venus de l’archipel de Bismarck
en Nouvelle Guinée. Ces marins aux dents longues vont peupler le Pacifique
d’ouest en est : Tonga et Samoa d’abord, les îles Cook, les îles Société (
où l’on va dans quelques jours à l’heure où j’écris ces lignes ) et les
Marquises ensuite, puis enfin Hawai et l’île de Pâques. Certains pensent même
qu’ils parviennent jusqu’en Amérique ( « En Amérique, il n’y a pas de chat
…. » , désolé Jeanne est fan de Fevel ) et qu’ils en ramènent la
patate douce.)
Les traditions maories racontent que Kupe, le grand
navigateur polynésien aurait quitté sa terre natale située entre Tahiti et les
Marquises vers l’an 900. A
bord de sa waka ( pirogue ) il aurait affronté les eaux à la recherche de
nouvelles terres. Il aurait d’abord aperçu la couverture de nuages – Aetearoa –
qui signifie « le pays du long nuage blanc ».
De retour chez lui, il aurait évoqué le pays en termes
plutôt flatteurs. Un de ses descendants aurait ensuite commencé la colonisation
aux alentours de 1150 puis il y aurait
eu une migration de 7 bateaux vers 1350, chacun d’eux donnant par la suite le
nom d’une tribu.
Les historiens remettent en cause cette théorie. d’une part parce
qu’un retour en Polynésie à 3000 kms sur des pirogues non conçues pour la
navigation contre les vents dominants semble difficile, d’autre part parce
qu’aucun objet maori n’est trouvé en Polynésie et enfin parce que plusieurs
vagues de colonisation par bateau aurait permis l’introduction d’une ressource chère aux Polynésiens :
le cochon. Or celui-ci est introduit par les européens par la suite. Bref on en sait rien. On ignore aussi pourquoi ils ont quitté leurs terres :
famine, guerre, des femmes vraiment insupportables ou tout simplement le goût
du voyage et de l’aventure…
Toujours est-il qu’ils emportent sur leurs grandes pirogues
doubles tout ce qui faut pour une colonisation réussie : frigos, bières,
barbecue, saucisses congelées ( à moins que ce ne soit femmes, animaux, plantes
et outils ).
Quand sont-ils arrivés ? Je vous dis qu’on en sait
rien. Même les historiens se
disputent mais des traces d’apparition semblent probables dès le 12ème
siècle.
Pour la suite de leur histoire, veuillez acheter un livre ou aller à la bibliothèque. Pas que ça à faire ce matin, on part pour la Polynésie dans quelques heures. Merci.
L'occasion pour nous de visiter un village Maori ( habité par des gens avec leur église et leur cimetière mais un peu touriste aussi ). Et c'est parti pour un spectacle traditionnel.
Maison traditionnelle |
Rotorua
-
On sent pas un peu mauvais là ?
-
Si
-
On va dans un camping ?
-
Mouais …
On atterrit finalement sur le parking d’un hotel de
BackPackers. Ce soir on est plus que jeun’s. 18 dollars avec accès aux
facilités du bâtiment. Bonne affaire.
Wai O Tapu Thermal Wonderland
A 26 km
au sud de Rotorua, sur la Thermal Explorer Highway, nous passerons la journée
sur un sentier balisé entre lacs, cavités, bains bouillonants et terrasses de
silice, le tout aux couleurs étonnantes.
L’activité géothermique est très présente dans toute la région.
La couleur de l’eau et des roches qu’elle infiltre provient
des composants chimiques qu’elle véhicule. En gros l’eau est très chaude en
profondeur et en remontant elle concentre les éléments minéraux des roches
qu’elle traverse ( jaune pour le soufre, blanc pour la silice, vert pour
l’arsenic, rouge-brun pour l’oxyde de fer, violet pour le manganèse …).
C’est splendide, les photos parleront d’elles-même.
Claude, y’a peut être moyen de vendre une photo là,
non ?
Tongarino National Park
Nous arrivons ici dans la zone volcanique unique du centre
de l’île du nord. Cette zone fait partie de la ceinture de feu du Pacifique,
créée par les interactions entre les plaques tectoniques ( indo-australiennes
et pacifique ).
Devant nous, majestueux, les Mt Ruapehu, Ngauruhoe et
Tongariro ! Si vous êtes fans du Seigneur des anneaux, vous les
reconnaîtrez peut être. Surtout celui qui ressemble au Puy de Dôme mais en plus
pointu.
Les volcans et les plaines alentour ( immenses et parfaites
pour le tournage ) sont couverts d’une flore unique et variée : forêt
épaisse, bruyère, tussocks et plantes adaptées au climat rigoureux et à la
nature particulière du sol.
Nous en profitons pour marcher sur le volcan Ruapehu ( 2797m
) . C’est le plus haut sommet de l’île du nord et s’avère être un des volcans
les plus actifs de la planète. La dernière éruption date de 1995, date à
laquelle sont propulsées dans le ciel roches et boue dans un énorme nuage de
débris dévalant les pentes à 70 km/h. L’activité est
sous constante surveillance mais Jeanne n’est pas rassurée.
Il y a un mois, le volcan voisin s’est remis à fumer,
résultat la TongariroAlpine Crossing, rando mythique est fermée pour moitié.
La balade est superbe. Dire qu’en hiver, ce géant devient le
plus grand domaine skiable du pays…et un des rares endroits au monde où l’on
peut skier sur un volcan toujours actif.
Au loin le Mordor …
Lac Taupo
Une nuit au bord du lac. Au bord du lac qui occupe l’immense
cratère laissé par une explosion volcanique gigantesque qui, lorsqu’elle s’est
produite il y a 26 500 ans, recouvre le centre de l’île du nord de plus de
200 mètres
de débris. Apparemment ce serait peut être la plus violente éruption survenue
sur Terre depuis 70 000 ans. Depuis 27 éruptions ont eu lieu au même
endroit jusqu’à la forme actuelle du lac.
Fumées et cendres sont même remarquées par les Chinois et
les Romains. Enfin c’est ce qu’on dit. Peut être que c’est juste pour faire les
malins. Genre on est balaize.
Une bonne p’tite nuit en sauvage comme on les aime.
Nelson
Nelson et ses environs ( Tasman Bay ) jouissent ( hum !
) d’une météo idéale, la meilleure du pays : beaucoup de soleil et peu de
pluie.
En gros ici c’est le
soleil, la plage, les produits de la mer ( notamment la coquille St Jacques ) ,
une atmosphère du sud de la France, tranquille et très beau. Peut-être un peu
trop d’ailleurs, les néo-zélandais sont
en vacances et y’a du monde.
L’occasion de prendre une 1ère lesson de Kite. Oh
purée ça va me plaire !
L'occasion aussi pour une nouvelle coupe. Mignonne non ?
31 décembre
Cédric : sortie kayak de mer
Jeanne : balade à cheval
Paul : combat avec SpidermanEmilie : tri des photos et profite de ses enfants
Une année qui finit bien...
Abel Tasman National Park
C’est le plus petit parc national du pays mais on décide
d’aller y jeter un œil. Il porte le nom du 1er européen à avoir
exploré vite fait les côtes du pays en 1642. Le site devient d’ailleurs parc
national 300 ans après.
La couleur orangée de son sable provient des composants
minéraux et des oxydes de fer du granite.
27 décembre, Jeanne a 8 ans
Après avoir soufflé les bougies, nous partons à Wesport pour aller voir une nursery d'otaries.
Petit diaporama de Noël et de l'anniv de Jeanne
Anniv de Jeanne et noel |
25 décembre
18 heures. C’est
l’heure de l’apéro. Une table en bois au bord d’un lac. Quelques gâteaux apéro
et une bonne bière blanche locale feront l’affaire.
La soirée sera parfaire, bizarre tout de même de fête Noël
sous cette chaleur. Impossible de manger dehors, le soleil nous assomme.
West Coast
Nous décidons de rejoindre le nord de l’île par cette côte,
très sauvage.
Bienvenue dans l’une des dernières régions colonisées par
les européens et pour cause : de la flotte à gaver et un accès par la mer
ou la terre très difficile. La route est coincée entre les Alpes et la mer de
Tasman. Bien avant l’arrivée des blancs lors de la ruée vers l’or, les Maoris
vénéraient les nombreuses rivières de cette région qui fournissent ( en
quantité infime ) le dur et très précieux « pounamu » ou jade ou
greenstone. Le jade devient pour eux outil, arme, parures et apporte prestige à
celui qui le porte. Mais les Maoris ne s’installent pas sur cette côte, peu
propice à la vie.
C’est la découverte d’or dans les rivières puis de minerai
aurifère dans les montagnes qui attire en masse les premiers colons. Des
campements s’installent et deviennent très vite des villes. Et puis, il y a du
charbon et des forêts à exploiter.
Tout au long de la route, on hallucine sur la fôret ( de
type sub-tropical ) qui est différente de celle d’Indonésie et de Nouvelle
Calédonie. Ici, des conifères de la famille des podocarpes ( Kahikatehas et
rimus ) multi-centenaires ont traversé les 100 millions d’années qui nous
séparent du continent Gondwana.
La route est belle, coincée entre mer et montagne.
La mer de Tasman, très agitée, ajoute un côté
sauvage pas déplaisant, bien au contraire. Les vagues martèlent inlassablement
d’immenses plages de galets désertes où s’échouent nombre de troncs et de
branches balayés par les eaux.
De l’autre côté les plus hauts sommets des Alpes du sud avec
deux fameux glaciers : Fox glacier et Franz Joseph. Ce sont des points
d’arrêts quasi-obligatoire – le temps de faire une marche de 2 heures pour les
ptits – car uniques au monde ( avec l’Argentine ) , ils descendent à des altitudes
très basses ( moins de 300m ).
Nous sommes le 24 décembre, le ciel est au beau fixe avec
une température d’environ 30 degrés. Ce soir, ce sera le réveillon de Noel,
il faudra qu’on trouve un coin sympa.
Les fougères, tout un symbole ici
De Fjordland à Haast
Après être repassé à
Queenstown histoire de gérer quelques réservations en Polynésie, envoyer
2,3 mails et faire quelques courses, nous repartons en direction du nord. Nous
empruntons à ce moment la plus haute route
de Nouvelle Zélande, que l’on conseille au passage car enchanteresse. Le vent
nous mène jusqu’à Wanaka, au bord du Lake Wanaka, un lac d’origine glaciaire.
La petite salade de légumes et les fruits d'été sont un vrai régal. Il fait 28 degrés et ils nous font
réaliser que nous sommes à deux jours seulement du
réveillon de Noël, sous un soleil radieux.
C’est vraiment une étrange sensation de fêter Noël sans le froid.
C’est vraiment une étrange sensation de fêter Noël sans le froid.
Après une bonne p’tite douche au camping de Wanaka pour la
modique somme de 5 dollars ( c’est la 2ème douche depuis notre
arrivée il y a 15 jours et on commence à sentir plutôt mauvais ), nous empruntons
une route qui serpente dans les vallées glaciaires avant de pénétrer dans Mt
Aspiring National Park. Elle suit une des routes traditionnelles
qu’empruntaient les Maoris quand ils partaient à la recherche du jade. Longue
de 146 km,
on met 2 ou 3 heures pour arriver à Haast alors que les Maoris mettaient 1
mois, au terme d’une véritable expédition. On hallucine sur les types de
végétation que l’on rencontre, très diverses allant de la forêt de hêtres
australs à la forêt humide en passant par une végétation basse et jaune une
fois au centre dans l’Otago.
Une ptite session eaux sales/eau propre et c’est reparti.
Emilie est heureuse dans ces moments là.
-
Je me sens bien là, on est douchés, on a de l’eau,
c’est parfait.
Southland, la région la plus au sud du pays. En gros, c’est
loin, c’est sauvage, ça caille et ça flotte. Une légende, que l’on connaissait
aussi pour notre chère Bretagne, raconte qu’ici il pleut 2 fois par semaine :
1 fois pendant 3 jours et la seconde fois pendant 4 jours.Nous, on a beau temps.
La route est vraiment magnifique surtout de Te Anau à
Milford Sound. Après avoir suivie le lac pendant une trentaine de kms, la route
pénètre dans Elington Valley avec ses forêts d’hêtres australs entrecoupées de
grandes prairies de red-tussocks ( de longues herbes orangé ).
Une petite rando en solo...
L’intérêt de ce long périple est pour nous d’aller sur les
fjords en bateau.
Jeanne et Paul sont aux anges. La chance nous sourit puisque
nous voyons nos premières otaries ( sea seals ).
Et qui est au rendez vous??? Une colonie d'otaries à fourrure! Pas mal non?
17 décembre
Une douche en 10 jours : ras le bol d'être crade !
De l’or dans l’Otago
Une douche en 10 jours : ras le bol d'être crade !
De l’or dans l’Otago
Il y a 20 000 ans, le réchauffement à la fin de la
dernière ère glaciaire ( le pléistocène ), fait reculer les glaciers qui occupent
les vallées de l’Otago. Les énormes quantités d’eau libérées par la fonte des
glaces augmentent l’érosion. Durant cette période, le lit de Kawarau River
s’enfonce de 70m. Roches et minerais aurifères sont arrachés aux montagnes et
se mêlent aux larges dépôts alluviaux ainsi créés. En 1861, on découvre de l’or
dans le lit de Lindis River, s’ensuit une migration avec des milliers de
personnes qui quittent femme et enfants ( la bonne excuse ) dans l’espoir d’une
fortune rapide. L’Otago devient comme, avant lui, la Californie ou les
provinces australiennes Victoria et Nouvelles Galles du Sud. Une région de
chercheurs d’or barbus et assoiffés. En 1867, un total de 2 millions d’once
soit plus de 60 000
kg ont déjà été extrait. Au début la technique est simple,
vous la connaissez. Un tamis et on filtre les cailloux et la terre de surface
pour trouver pépites et paillettes d’or alluvial. Ensuite, c’est plutôt genre
« Niquons la planète » avec des carrières à ciel ouvert. On s’attaque
aux filons prisonniers de roches plus dures. Tels les conquérants de l’espace,
on utilise des canons à eau pour aider à l’érosion des pentes et ainsi
accélérer la collecte du précieux minerai ( « - Mon précieux »
).Celui-ci est ensuite pulvérisé dans des machines à concasser, grâce à la force hydraulique. Tout
une histoire….
Queenstown est une petite ville très sympa, à l’allure
de petite station de sports d’hiver. Ici c’est le début de l’été. Les gens
commencent à se dévêtir, les terrasses se remplissent, les gazons sont envahis
par des buveurs de bière et les joueurs de frisbee ( très prisé ici ).
Queenstown est aussi la capitale de l’extrême.
Au Vanuatu,
une île du Pacifique il existe une tradition qui consiste à sauter d’un
échafaudage de branches, attachés par les pieds par des lianes. 2 néo-zélandais
s’en sont inspirés et avec l’aide de l’université d’Auckland, ils ont mis au
point la version moderne et sécurisée de ce rite initiatique : le saut à
l’élastique. Après une démo réussie depuis la Tour Eiffel en 1987, ils
inaugurent le premier site officiel de « bungy », près de Queenstown,
sur Kawarau Bridge. Depuis cette activité s’est développée dans toute l’île et
dans le monde entier. Le saut le plus haut se fait depuis une cabine de
téléphérique à plus de 134
mètres de haut au dessus de la vallée de Nevis River.
Depuis Queenstown propose diverses activités d’aventure comme
dans toute la Nouvelle Zélande : chute libre, parapente, survol des glaciers en
avion ou hélicoptère, rafting, hydrospeed, canyoning, spéléo, alpinisme et jet
boat, la petite dernière. Cette invention néo-zélandaise consiste à descendre
une rivière à fond la caisse avec un bateau à moteur sur-puissant, émotions
fortes apparemment garanties.
Rien de tout ça pour nous. Pour 2 raisons : d’une part
la moindre sortie coûte les yeux de la tête ( entre200 et 400 euros par personne ) et de 2,
les enfants ne sont pas encore très extrêmes justement.
C’est pourquoi vous verrez surtout des photos de randonnées.
Nous trouvons un petit parking tranquille sur le bord de l'eau où nous passerons 3 nuits...
Petit resto en terrasse...
Bien agréable de retrouver la ville! Resto! Magasins! Jeanne est RAVIE!
Bientôt Noël
Les fêtes approchent, les cadeaux aussi. Jeanne et Paul ont tenu à ce qu'on décore le camion, c'est chose faite.
Géographie
Longue d’à peu près 1600 km, la Nouvelle Zélande est située à
mi-chemin entre l’équateur et le pôle sud. Elle est formée de 2 îles
principales séparée par le détroit de Cook : North Island et South Island
( jusque là c’est logique ) et d’une petite île tout au sud ( Stewart Island ).
La Nouvelle Zélande est située à l’extrémité méridionale de
la ceinture de feu du Pacifique qui s’étend de la cordillère des Andes en
passant par l’ouest américain, le Japon et l’Indonésie.
En gros, il y a 25 millions d’années, un phénomène de
convergence des plaques du Pacifique et indo-australienne ont participé à la
formation des massifs montagneux dans l’île du sud ( la plaque du Pacifique,
plus dense, est passée sous l’autre ) et des volcans dans l’île du nord ( quand
les roches de la plaque Pacifique ont atteint – 85 mètres, elles se sont
mis à fondre et à fuser vers la surface, générant la très forte activité
volcanique ).
Et partout dans le pays, des plaines destinées à l’élevage (des
moutons et des vaches dans tous les sens ), d’immenses forêts ( endémiques ou
plantées ), des rivières, des lacs et des plages de sable fin.
Aoraki/Mont Cook National Park
Regroupant les principaux sommets des Southern Alps,
Aoraki/Mont Cook National Park porte le nom du plus haut sommet de Nouvelle
Zélande qui culmine à 3745 m. Il se trouve au centre de l'île du sud.
Encore sous les eaux il y a 150 millions d’années les Alpes
néo-zélandaises naissent de la rencontre de la plaque tectonique australienne
et de celle du Pacifique sud. L’effet érosif des glaciers contribue à façonner
des flancs très raides et des vallées très abruptes dans toute la chaîne. Le
parc compte 25 sommets à plus de 3000
m. D’ailleurs, pour info, « Vertical limit » a
été tourné ici et non dans l’Himalaya comme le prétend le scénario ( c’est pas
beau de mentir ).
On passe la première nuit sur un chemin, à quelques mètres
de la route qui mène à Mont Cook Village. Ce petit village est situé aux
confins de l’impressionnante Tasman valley, creusée par les anciens glaciers.
Nous avons randonné dans la Hooker Valley jusqu’au lac
glaciaire situé au pied du Mont Cook. Jeanne et Paul ont marché 3h30. Parfait.
Un bon début même si le soir Paul avait mal aux jambes et en a profité pour
demander un petit massage.
2 ponts suspendus au dessus des rivières formées par la
fonte des glaciers donnaient un p’tit goût d’aventure, ça les a pas mal
motivés.
Lake TeKapo
Les maoris sont les premiers à s’aventurer sur ce territoire
au centre de l’île pour y chasser le moa et pour pêcher l’anguille qu’ils
avaient l’habitude de conserver confite dans sa graisse, constituant ainsi
d’importantes réserves provisions destinées à la tribu ou aux échanges.
Le lac doit sa couleur turquoise à la « farine de
pierre », des particules minérales provenant de l’érosion de la montagne
par les glaciers qui alimentent le plan d’eau, si fines qu’elle restent en suspension
dans l’eau.
L’occasion pour moi de faire une p’tite balade de 3 heures,
avec une belle petite vue à l’observatoire de Mount John. Fallait bien que
quelqu’un se dévoue : c’était un peu long pour les p’tits, Emilie ne
voulait pas marcher seule, il ne restait que moi. Des fois, dans la vie, il
faut savoir se sacrifier.
New Brighton
Juste à côté de Christchurch. C'est là qu'on est venu dormir sur un p'tit parking comme on les aime.
Pour résumer, c'est la plage, le long de la côte ouest, évidemment rempli de surfeurs plus ou moins célèbres.
Volcans de l'anneau de feu La nouvelle Zélande aux terres volcaniques, se situe sur la "ceinture de feu" du Pacifique qui est un alignement de volcans terrestres et sous marins sur les failles océaniques. Cette ligne de volcans borde l'océan Pacifique sur la majorité de son pourtour, soit environ 40 000 kilomètres. Cette zone est appelée "Anneau de feu". La nouvelle Zélande étant sur une zone tectonique de la croute terrestre, il n'est pas étonnant d'y trouver des dizaines de volcans, des zones géothermales et des lacs qui remplissent des caldeiras. L’ile du Nord ou Ile fumante est la plus volcanique, c'est là que l'on va trouver les principaux volcans. Les volcans ont des formes très variées mais en général ce sont des montagnes coniques se terminant par un cratère ou une caldeira. C'est le cas des volcans de Nouvelle Zélande. La ville principale Auckland construite au milieu des volcans, est seulement à 8 km du Rangitoto. La capitale Wellington, au sud de l’ile du nord, sur le détroit de Cook, est la capitale la plus australe et la plus isolée du monde. Le séisme de 1855 a été le séisme le plus intense jamais mesuré en Nouvelle-Zélande, avec une magnitude estimée à ≈8 sur l'échelle de Richter. Toute la zone de la Nouvelle Zélande, située sur la ceinture de feu du pacifique à la jonction de deux plaques tectoniques, présente une activité sismique élevée, de nombreuses secousses réveillent fréquemment les habitants. Le 10 juin 1986, la ville de Wairoa fut recouverte sur 3 mètres de cendres, de boue argileuse et de pierre, lors de l'éruption violente du Mont Tarawera. Au pays des Kiwis On l’apprendra grâce au capitaine Cook, la Nouvelle-Zélande, compte deux îles principales et opposées. Au nord, l’île du Nord (« île Fumante »), avec sa cohorte de volcans et ses forêts subtropicales, et l’île du Sud (« île de Jade »), un peu plus grande, avec son échine de crêtes enneigées vite baptisées « Alpes néo-zélandaises ». La Nouvelle-Zélande présente aussi une kyrielle de collines, où paissent quelque 60 millions de moutons - 15 fois plus que de Néo-Zélandais - et de petites îles. Illuminée par les aurores australes, Stewart Island, tout au sud, baigne déjà dans les eaux glacées des Quarantièmes Rugissants. Ceux que l’on appelle les « Kiwis » sont donc proches de la nature et grands amateurs d’outdoors. Les concepts maoris, tels que le whanau (famille) et la mana (autorité spirituelle) font partie intégrante du système de pensée en Nouvelle-Zélande. Certes, des progrès restent à accomplir sur le plan social, mais l’identité nationale, mi-maorie mi-pakeha (blanche) est désormais bien établie. Adieu la reine, bonjour les Kiwis ! |
Pour la beauté des photos et des paysages,ça commence très fort!...si vous continuez sur cette lancée, on va plus dormir et on va rester 24h sur 24 devant l'ordi à attendre vos mises à jour du site!
RépondreSupprimerbon séjour dans ce pays superbe qui est celui au monde que j'aimerais le plus visiter..donnez le bonjour aux truites Néozélandaises si vous envoyez
Bises à tous les 4
Yaya
Super content pour vous de vous voir au pays du grand nuage blanc ! Ca nous touche beaucoup et vos photos nous ramènent...8 ans en arrière !!!!!! Mais le lac Tekapo n'a pas changé. Bonjour au Mt Cook de notre part. Des bises
RépondreSupprimerCoucou les p'tits loups!!!
RépondreSupprimerAlors est-ce que les dernières nuits ont été plus calmes? Vous nous faites rire en tous les cas....
Sinon, Jean et moi on adore votre camion!!!! Il fait bien camion de playmobils, ça vous va bien!!!
Pour nous, tout va bien à Couzeix city, le sapin est fait, les éval, c'est pas encore fini, Jean n'a pas fini non plus sa bronchite asthmatiforme, bref, un mois de décembre en Limousin...
Gros bisous les loulous!!!
C'est juste trop beau, merci de nous faire partager ça en photos!
RépondreSupprimerBises à tous les 4
C'est MAGNIFIQUE !!!
RépondreSupprimerLe van est assorti aux lupins !!! On avait jamais vu ça .. des lupins le long des chemins
En Auvergne, c'est plutôt dans les jardins (On pense bien sûr à Fournols)
On vous embrasse très fort tous les 4
toujours des photos à couper le souffle. C'est magnifique ! La Nouvelle Zélande, une de nos prochaines destinations... Bises à tous !
RépondreSupprimeron va finir par être cultivé en voyageant avec vous
RépondreSupprimersommes trés heureux de vous voir en pleine forme et aussi épanouis
enormes bisous
marie-claire
Ça donne envie! Bisous à tous les quatre!
RépondreSupprimerBon réveillon de Noël de l'autre bout de la planète ! Joyeux Noël à vous 4 et à l'année prochaine... Bises
RépondreSupprimerJoyeux Noeël mes 4 chéris! Je vous aime et je pense très très fort à vous! J'aimerais vous serrer dans mes bras!
RépondreSupprimerCoucou les baroudeurs....
RépondreSupprimerOù êtes-vous?...J'espère que ce petit mot traversera les océans et passera au-dessus des montagnes pour dire à notre petite Jeanne combien on l'aime et lui souhaiter un bon anniversaire ...Gros bisous et plein de câlins pour notre petite Jeanne chérie. Bon anniversaire!
Yaya et Hélène
On pense fort à vous en cette periode de fête
RépondreSupprimervous savoir heureux nous remplit de joie
encore un super anniversaire à Jeanne avec plein de gros bisous
nos voeux vous accompagnent
enormes bisous à tous les quatre
marie-claire
Salut les somnambules de l'extrême! Bonne et heureuse année 2013 à tous les 4!
RépondreSupprimerNous vous suivons dans votre périple fait de rencontres, de traditions, d'histoire, de paysages, de jeux, de joies. Merci de partager cela avec autant d'émotion et de détails. Chaque article donne envie de lire le suivant, les photos sont superbes (quel oeil!), bref on voyage avec vous en s'instruisant et on trouve ça génial! Ca donne encore plus envie de vous rejoindre. C'est si simple le bonheur.
Portez-vous bien et bonjour aux Hobbits!
Anne-Laure et Anthony
Bonne année à tous les 4! On pense fort à vous!!!
RépondreSupprimerVos photos sont magnifiques, ça me donne envie d'aller y faire un tour! Je vous fais à tous les quatre d'énormes bisous, on pense à vous tous les jours!
RépondreSupprimerQuelles photos superbes ! Encore et toujours ! Emilie, cette coupe te va super bien. Toute mimi !
RépondreSupprimerJe vous embrasse.
Melanie
Vous êtes de ceux qui vont au bout de leurs rêves
RépondreSupprimerBravo!!!
Bonne année
Josette de l'atelier d'Evelyne