Ile de Pâques

Rapa Nui, tour de l'île

Désolé on est un peu en retard mais on va faire court parce que là, nous sommes déjà à Valparaiso. Mais vu que vous n'avez eu droit à aucune photo.
Pour résumer :
- 3000 habitants
- pas mal de touristes parce qu'on est en plein festival "Tapati",
- l'île est très sauvage, si ce n'est l'unique village Hanga Roa, qui regroupe commerces et boutiques de souvenirs

 - une route et quelques pistes, ce qui nécessite la location d'un 4X4 pour pouvoir se rendre sur tous les sites

- pas d'arbres ( où très peu ), des falaises, une mer agitée, une seule plage au nord

- les fameux "Moai" et la culture pascuane
- nous dormons dans un camping, pas cher, sympa

- et puis y'a les chiliennes ...

Bref, l'île de Pâqiues, on a beaucoup aimé. Quelque chose de spécial se dégage ici, une certaine force.
Nous ne sommes restés que 3 jours au lieu de 6 (annulation de notre avion...) et c'est vrai que c'était un peu court.

Les "Moaï"

L'émotion est forte. Ils sont là, les colosses de pierre, face à nous, gigantesques, les bras le long du corps, les mains sur les hanches. Dressés sur leurs terrasses sacrées, ils tournent le dos à la mer, protégeant à l’époque le peuple contre le monde extérieur. Nous sommes au pays des « Moaï » les dieux de pierre de plusieurs tonnes chacun. On dit que la nuit, ils marchent et visitent les rêves des humains.

Les premiers « Moaïs » pourraient avoir été construits dès les environs de l’an 800. On en recense 887 sur l’île actuellement mais certaines statues sont certainement encore enterrées.

Elles personnifiaient les ancêtres fondateurs de chaque clan, protégeaient leurs descendants et transmettaient le mana. Chacune avait un nom et était l’objet d’un culte important. Les tribus étaient certainement en compétition à qui construirait le plus grand et le plus beau « Moaï ».

95% d’entre eux étaient sculptés à Rano Raruku, le volcan qui servit de carrière. Bien que fragile et poreuse, sa roche faite de tuf et de cendres compressées procurait un excellent matériau pour la scupture. Elle était travaillée avec des pics et des haches polies de basalte. Au centre du cratère s’est formé un petit lac où poussent des joncs. Sur les flancs du volcan, des centaines de statures inachevées jonchent le sol, abandonnées en cours de transport, cassées, signe que la révolution qui accompagna la fin du culte des « Moaï » fut fulgurante.

Les statues étaient plutôt petites au départ et au fil du temps elles ont pris de la hauteur et se sont stylisées. Le plus grand jamais érige mesure 9,80m pour plus de 74 tonnes. Le plus imposant de tous, en cours de dégagement, aurait mesuré 21,60m pour presque 200 tonnes ( le géant c’est son nom ). Il repose couché sur la paroi, la tête vers le haut.

Certains « Moaï » portent sur la tête une sorte de chapeau rond de pierre rouge ( le pukao ), à l’aspect de scorie, extrait de la carrière de Puna Pau, près du village nous y reviendrons.  Autre signe particulier : ils avaient semble t-il des yeux de corail pour représenter le visage vivant de l’ancêtre en question, de façon à ce qu’il projette son mana sur ses descendants et leur territoire. Les yeux étaient taillés à la fin, une fois la statue érigée sur le ahu.

Jours 2 et 3 

Le petit port de pêche

et balade sur l'île avec Benoit, un autre tourdumondiste français... Visite de la carrière et retour sur les sites qui nous ont le plus plu.

Bonne route Benoit!

J'en profite pour faire aussi un petit coucou à Nicolas et Félicie, un adorable petit couple suisse en TDM aussi! Plein de bonnes choses à vous aussi et bon voyage!

Jour 1 : tour de l'île en stop.
Mucchas gracias Carla, Carla y Valentina por este magnifico dia. Fuimos muy contentos de estar par usted.
3 chiliennes nous ont pris en stop le matin pour aller au volcan et de fil en aiguille nous ont trimballés toute la journée avec elles. Excellente journée.

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Le volcan Rano Kau, avec sa caldeira, parfaite.

C'est où ça l'île de Pâques ?

A des milliers de kms de toute Terre émergée, bienvenue sur Rapa Nui, plus connue sous le nom d’île de Pâques. Depuis sa découverte par un européen, un jour de Pâques 1722 ( l’explorateur était hollandais : Jaccob Roggeveen, Rapa Nui ( signifiant Grande Terre en polynésien ) ne cesse d’intriguer voyageurs, historiens et scientifiques.

Ici l’isolement est absolu, c’est l’île la plus éloignée de toute terre habitée ( 3700 kms du Chili et à 4000 de Tahiti ). Bon d’accord, il y a plus près mais il s’agit d’une île minuscule Pitcairn qui ne compte que 50 habitants. 

A priori les premiers habitants arrivèrent au cours de VIIIème siècle d’une île que la légende nomme Hiva, probablement située dans les Marquises. Pourquoi cet exil ? On ne sait pas trop mais dans l’ancienne Polynésie, dès qu’une île était surpeuplée, certains habitants prenaient la mer en quête de nouvelles terres. Très habiles pour repérer une terre bien avant de l’avoir vue, les Polynésiens se repéraient avec les nuages ou en suivant les oiseaux. Ils prirent le large et hop ! colonisèrent en quelques siècles toutes les îles formant le triangle polynésien ( NZ, Hawai et Rapa Nui ) 

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