Polynésie



Fin du rêve
Dans quelques heures, nous quitterons la Polynésie la tête remplie de belles images et de bons souvenirs... Quelle chance et quel bonheur d'avoir vu tant de belles choses et d'avoir fait de si belles rencontres!
Nous tenons à remercier toutes les personnes qui nous ont reçus chez elles et qui nous ont supportés avec notre bordel! Sans eux, notre séjour ici n'aurait pas eu le même goût...







Je rajoute aussi quelques petites photos par ci par là sur cette page Polynésie.


Papeete
Nous avons passons 4 jours chez Caroline et glu, son chaton, qui nous reçoivent dans son joli faré en bord de plage (oui, c'est la grande classe!!). 
Caroline est adorable... Elle nous laisse même sa chambre! La pauvre! On lui met pas mal de bazar tout de même!
Nous passons un super week end avec elle avec en prime, découverte d'une plage de sable noire... Superbe!... Soirées papotages bien arrosées... Super bons repas... Caroline se décarcasse pour venir nous chercher avec nos bagages, pour trouver des bouquin à Jeanne, pour nous amener au marché... Bref, un grand MERCI Caro!


Papeete, le marché




Montage Maupiti la Sauvage




Maupiti
Un peu le paradis sur Terre. Gracieuse et authentique, on adore Maupiti. : une île au format miniature sur laquelle on circule en vélo ( 10 km de route pour faire le tour et l’affaire est dans le sac ); une tranquillité qui donne envie de prendre sa retraite, ici, maintenant, tout de suite; un lagon d’une beauté à couper le souffle; un petit village fleuri adossée à une falaise de basalte. L’intérieur de l’île est dominée par le mont Teurafaatiu ( 380m ! ), l’île est cernée par le lagon avec ses motus.


Ici, rien à voir avec Bora : pas de luxe, pas de bungalows sur pilotis, pas de collier de perles, pas de jet-ski, pas d’hôtel, pas de banque, pas de distributeur, pas de resto.Vous voyez le genre ?

Nous, on est installé dans une petite pension de famille, la pension Orovaru. Chez Phirmin et Rose.
Très authentique tout ça et surtout la classe car pour la première fois nous sommes en pension complète. 
Yes ! Nos repas sont dignes des grands restos : poissons ( thon rouge, thon blanc, carangue, baliste, loche des profondeurs, perroquet ), squilles, jus de fruits maison...langoustes pour le dernier soir... et pas une demi chacun... tout ça pour nous!!

Phirmin et Rose sont des hôtes parfaits, simples, serviables et très accueillants. Nous sommes chez l'habitant donc Jeanne et Paul ont leur propre chambre ( ça change ) et nous la nôtre ( ça change ).

Un grand merci à Firmin et Rose!

Phirmin et sa fille Téhau sont venus nous chercher en bateau à l'aéroport (et oui, l'aéroport est sur un motu!)... Extra!
Une ressemblance terrible avec maman, hein Claude...




Ici, on mange bien...On aura fait notre cure de poissons frais!!!
Yaya, quand on a parlé de tes pêches aux dorades, Firmin a un peu ri... Regarde un peu ses dorades!
Enfin,  une tête!!


Ça, c'est une carangue.
Ici, on vit donc pendant 5 jours au rythme de la famille (quoique...on se lève un peu plus tard qu'eux!)
Paul apprend à conduire son 1er 15CV

Le sous-chef conducteur, Brandon, guide de la pension, plongeur fou

Au programme dans l'ordre ( 6 jours ):
- sortie plage
- sortie bateau 
pour aller voir les raies mantas à la station de nettoyage ( 8 mètres de fond )


le meilleur plongeur, de loin



Jeanne et Rose

puis pour aller pique-niquer sur un motu,
vous voyez la petite cabane là???

je n'ai jamais autant vu Jeanne dans l'eau!



On est forcément heureux... avec un cadre pareil...



On pêche:



Notre meilleur pêcheur, de loin aussi

On fait du tressage:

On va  donner à manger aux poissons Papillon ( ils raffolent des bénitiers, coquillages en abondance ici comme en Nouvelle Calédonie )



- visite des écoles maternelles et primaires

- ramassage scolaire avec Phirmin au volant ( tous les gosses l'appellent papi ou tonton )

- deuxième sortie bateau pour aller pêcher les squilles


Notre pêche, prête à être dégustée...Excellent!

- rando jusqu'au point culminant de l'île pour admirer le lagon d'en haut



- visite de l'île, pétroglyphes, histoire de son peuplement


Petite famille de Bora...
Quelle rencontre géniale!
On a adoré être chez vous les copains!
C'était chouette! 
Merci pour les sorties en mer, la piscine, les repas sur la terrasse!
Merci les garçons de nous avoir laissé votre studio!
Léonie, Jeanne et Paul te font un bisou.
Merci aussi pour les colliers de coquillages le jour du départ.
Merci pour TOUT!
On se voit dès nos retours respectifs!



Des vidéos de Bora
Vous l'aurez compris...Un gros coup de cœur pour Emilie.



Bora-Bora, la star du Pacifique Sud.


Bon, soyons honnête, on a hésité à venir fouler le sol de cette île mythique dont l’image en France est en réalité un peu faussée. Pas de béton dans tous les sens, pas d’américains à chaque coin de rue, pas de plage bondée de monde. Bora reste plutôt préservée du tourisme de masse. Disons pas autant qu'on pourrait le croire. Je m’attendais à retrouver notre chère Côte d’Azur avec son béton et ses touristes friqués à n’en plus finir. Et ben non. Les hôtels sont magnifiques avec bungalows sur pilotis parfaitement intégrés à l’environnement niveau esthétique. Et puis les touristes du monde entier ne descendent que très peu du paquebot finalement, juste le temps d’acheter un collier de perles à 15 000 euros et de rentrer pour le repas du soir.
Bora est belle, elle est même magnifique, avec son relief très puissant au centre, qui accroche les nuages, avec son lagon aux extraordinaires camaïeux de bleus et de turquoise et avec son chapelets de motus qui l’encerclent comme une parure étincelante. La perfection, à l’état pur.
Tout autour une route de 32 km.
Bon en fait, non, tout n’est pas rose. On n’est pas dans le pays des Bisounours, me faîtes pas dire ce que j’ai pas dit. Déjà l’île est relativement sale ( moins que Bali certes mais c’est vrai qu’il y a pas mal de déchets genre canettes et bouts de plastiques un peu partout ). Le tourisme n’arrange rien.
Les problèmes d’environnement commencent à se faire sentir : les raies mantas se sont éloignés du motu Piti Aau depuis la construction du dernier hôtel, des problèmes d’approvisionnement en eau potable commencent à se faire sentir. Et puis surtout la dynamique hotellière des plus grands comme le Hilton, Intercontinental, Sofitel, Four Seasons et j’en passe ( à qui aura le plus bel hôtel, le plus cher aussi ) profite beaucoup aux investisseurs étrangers et locaux attirés surtout par des privilèges fiscaux. Du coup, beaucoup de familles polynésiennes locales vivent à l’écart de ce tourisme de luxe, ne profitant que très peu de l’argent en circulation. Tout ça pour dire qu’il y a aussi des maisons faites de tôles, des enfants livrés à eux-même, des problèmes d’alccolisme. C’est l’envers du décor comme on dit.
                             
Des américains à Bora : même si la seconde guerre mondiale a épargnée la Polynésie, elle a eu un impact important à Bora-Bora. En fait, peu après l’attaque de Pearl Harbour en décembre 1941, les américains décident d’installer sur l’île une base de ravitaillement, qui devient vite une base militaire. A partir de 1942, 9 navires apportent matériel et hommes sur l’île. Il reste quelques canons qu’on peut apercevoir depuis le lagon et qu'on ira découvrir après avoir affronté pluie et boues. Point de vue magnifique au sommet sur le lagon.
Pour la petite histoire, 300 enfants naissent de cette période et seuls 3 pères américains seulement viennent retrouver leur femme après-guerre. Certaines familles ont donc des racines américaines, une mixité de plus…

L'avion Papeete- Bora




Nous commençons notre séjour à Bora chez Caterina et son fils Matt chez qui nous restons 3 jours. Caterina est italienne et bosse dans un  magasin de perles. Encore une fois, nous sommes heureux de partager leur quotidien et passons 2 soirées bien agréables à papoter sur la vie sur l'île entre autres! Encore donc une très belle rencontre, on les remercie beaucoup pour leur gentillesse et leur accueil!




Nous sommes ensuite accueillis chez Isabelle, Nico et leurs 3 enfants, Théo, Colin et Léonie,  jurassiens installés ici depuis 3 ans ½ avec qui nous partageons des moments très riches en émotion.
En plus c'est le grand luxe pour nous : une chambre séparée pour les enfants, une douche privative, notre Fiat rien que pour nous ( on note quand même un certain manque de rigueur car elle est dépourvue de clim et d’autoradio ; c’est un peu limite mais bon )... et des tours de bateau sur le lagon...INCROYABLE...
Un grand merci surtout à Nawel, sans qui cette rencontre n’aurait jamais eu lieu. Garde bien tes amis Nawel, ils sont excellents. On pense à toi, on t’aime.

Au programme avec eux : 
-         Snorkelling dans le lagon à « l’aquarium » : les mêmes poissons tropicaux qu’en Nouvelle Calédonie nous attendent à 2 différences près : d’une part, on n’en a jamais vu autant autour de nous, c’est hallucinant, d’autre part Paul met maintenant la tête sous l’eau et on vit ce moment magique tous ensemble.
-         Tour de l’île en voiture





-         Matira et sa plage, la seule plage digne de ce nom sur l’île, baignade dans une eau translucide, la même que celle qui coule peut-être pour votre bain en ce moment.






-         Tour en bateau sur le lagon pour admirer raies pastenagues et raies léopard.





-         Tattoo ( Yes I did it again ! )
-         Restent les motus ( îlots ) qui entourent l’île. Le premier : Motu Toopua. Magnifique. Le second, un peu plus près de la passe. L’un des moments les plus forts de notre périple autour du monde, si ce n’est le plus fort à en croire les yeux d’Emilie qui sont remplis de larmes. Nous sommes le 24 janvier. Les enfants sont restés à la maison. Nous partons avec Isa et Nico pour aller découvrir le motu …. Le motu du fils de Paul Emile Victor. L’endroit est magnifique. Depuis le motu, la vue sur Bora est saisissante. La promenade s’achève en beauté. De l’eau jusqu’aux genoux, nous avançons à pied jusqu’à se retrouver devant la barrière de corail. Derrière nous le Motu … et Bora. Impossible de décrire avec des mots ce qui s’offre devant nous. On est en tour du monde. C’est énooooorme !(n'est ce pas Guigui?)









-         Fais chier, on loupe encore les baleines, c’est pas la saison.

Bref... UN GRAND GRAND MERCI à Nico et Isa...On vous attend à la maison...



Mooréa
 


Bon OK on est en Polynésie alors que vous êtes avec vos bonnets et vos moufles. Mais on a quand même beaucoup de pluie, de la pluie comme jamais on en a vu. Des millions de mètres cube. Ici quand il pleut, ça fait pas semblant : tu comptes jusqu’à 2 et t’es trempé jusqu’aux os.
Donc bon c’est pas la peine de nous envier. Tout ce qui suit se passe sous la flotte.
Moorea est l’île la plus proche de Tahiti, on y est en quelques minutes d’avion, des broutilles.
L’île est entourée par une barrière de corail ouverte sur l’océan par 12 passes.
Dès notre arrivée, nous tombons sous le charme, les couleurs sont superbes, la végétation est luxuriante et les pics volcaniques font presque peurs tellement ils sont hauts et abrupts.









Nous débutons notre séjour chez Laure et son fils Maohi, qui nous acceuillent en couchsurfing pour 4 nuits. Nous passons notre temps à la plage de Tipaniers, très bel endroit, à conseiller à tous les voyageurs.







Merci Mathieu pour les photos de snorkelling!
J’en profite pour prendre des cours de kite-surf avec Tamatoa, un polynésien sponsorisé par Ozone adepte des sauts de ouf. Sauf que moi j’suis débutant et je m’arrache sur le corail avec « défonçage » du genou droit. Résultat : j'ai mal et je ne sais toujours pas sortir de l'eau. Dangereux le tour du monde. Faut le savoir.
Dans mes rêves...


Dans la réalité.



Nous passons de très bonnes soirées chez Laure ( merci pour les rhum ananas, hum ! ) et nous y rencontrons un petit couple de Suisses, pas des petits, des moyens. Mathieu et Manon sont aussi en tour du monde mais dans l’autre sens ; ils arrivent de l’Amérique du sud. On échange beaucoup à ce propos il va sans dire. Et puis Jeanne et Paul les apprécient tous beaucoup.




Pour notre dernière journée chez Laure, nous partons à bord du bateau de Tamatoa avec eux pour aller nager avec requins pointe noire et raies. Un pur bonheur, on pourrait rester là des heures. Paul arrive maintenant à mettre la tête sous l’eau, ce qui ajoute au spectacle.
Les photos parlent d’elles mêmes…



Un grand merci à Laure et Maohi ( mention spéciale, on est comme chez nous ) on a adoré passer du temps avec vous ! C’était top ! Quand tu veux, tu viens à Montlu …

Nous finissons notre séjour sur Mooréa de l’autre côté de l’île à sur le motu Tamae, chez Julia, Tehamana et Manao. Nous arrivons chez eux en pleine fête. C’est l’anniversaire de Julia ! Tous ses amis sont là depuis midi autour d’un barbec…qui n’en finit plus ! Chants traditionnels, poissons crus, poulets sauce barbecue, Hinano(s), putain ça déchire. Nous passons une excellente soirée à papoter, danser, s’amuser jusqu’à 2h du mat ! On se croirait presque avec nos potes de Montluçon ! ( On pense à vous d’ailleurs ).
Une nouvelle fois, le couchsurfing nous permet de faire de très belles rencontres et de vivre des moments authentiques… Julia et sa petite famille nous réservent un accueil plus que chaleureux.
Un grand merci donc ( mention spéciale pour authenticité et l’accueil ).

Arrivée à Papeete

Après 5 heures de vol depuis Auckland, en ayant fait un bond dans le passé (nous sommes partis le 15 janvier, nous arrivons le 14 janvier! Pas mal,non?), nous arrivons à 22h à l'aéroport de Papeete.
Nous sommes accueillis avec des colliers fleurs de tiaré et d'hibiscus par Maxime et Vanaa, des couchsurfeurs  qui nous reçoivent pour notre première nuit!




Nous sommes touchés par cet accueil si chaleureux, par tant de gentillesse. 
Maxime et Vanna ont même pensé que nous serions chargés et sont venus, malgré l'heure tardive, nous chercher avec deux voitures... 
Jeanne jubile devant les superbes colliers de fleurs aux senteurs majestueuses..
Quel bonheur! Encore une fois, le couchsurfing nous apporte une superbe rencontre!
Un grand merci les amis!  
Maxime et Vanna sont à mi parcours dans leur tour du monde, ils viennent de faire une petite pause d'un an et demi à Papetee, dans la famille de Vannaa et repartiront d'ici quelques mois! On leur souhaite bonne route!



Archipel de la Société
Vu qu’on avait pas trop le temps ( 3 semaines en tout ) et un budget serré, on a décidé de rester sur l’archipel de la Société qui comprend les îles du vent et les îles sous le vent. Le truc pratique c’est qu’elles sont proches les unes des autres et de Tahiti, ce qui va nous éviter de nous épuiser dans les transports. D’un autre côté, nous allons passer à côté des Tuamotus et des Marquises, archipels réputés pour être très différents et magiques. Ce sera pour la prochaine fois, Inchallah.


5 commentaires:

  1. Photo ravissante !
    Vous êtes trop beaux !!!
    ... Mais Doudou n'a pas eu de collier ???
    On vous embrasse fort

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  2. je viens de passer un momenr fabuleux , enchanteur avec vous
    merci
    En france :neiges et pluie au programme
    Mais où est passé le soleil ???
    Gros bisous
    marie-claire

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  3. MAGNIFIQUE !!! Je comprends le coup de coeur d'Emilie. Un vrai petit paradis...

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  4. Coucou, désolé pour le retard... Mais vieux motard que j'aimais, hi!hi!hi! La famille se joint à moi pour vous souhaiter une trés bonne année 2013, que ce voyage magnifique et trés enrichissant vous comble de bonheur, de joie et de santé.

    Merci pour ces images magnifiques qui nous permettent de voyager tout en restant chez nous. Ah j'oublié, toujours en retard, bon anniversaire à Jeanne, déjà 8 ans profitez... Car nous, nous allons fêter les 18 ans de Marie-Gabrielle le 07 mars... Eh oui, tout ça ne nous rajeunit pas.

    Biz à tous les 4.
    Family SEUX.

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  5. Si je devais mettre des images sur ce que représente le paradis pour moi, ce serait ça ..... toute la Polynésie. Merci encore de nous avoir amenés avec vous. Vous êtes rayonnants de bonheur, c'est bien bon de voir ça !!!
    Gros bisous Cathy

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